Toxics, 11 (6), (article) 482, pp. 1-24.
Garshin, A., Altynova, N., Djangalina, E., Khamdiyeva, O., Baratzhanova, G., Tolebaeva, A., Zhaniyazov, Z., Khussainova, E., Cakir-Kiefer, C., Jurjanz, S., Delannoy, M., Djansugurova, L.
2023
Le stockage à long terme de pesticides inutilisés a soulevé de nouveaux problèmes de contamination environnementale à long terme. L'étude présente les résultats d'une enquête menée auprès de 151 personnes dans 7 villages vivant à proximité de localités contaminées par des pesticides. Toutes les personnes ont été interrogées sur leurs habitudes de consommation et leur mode de vie. Une évaluation des risques généraux d'exposition de la population locale a été réalisée à l'aide de l'analyse des polluants dans les produits alimentaires et des niveaux moyens de leur consommation dans la région. L'évaluation des risques de la cohorte a révélé que le risque le plus élevé était associé à la consommation régulière de concombres, de poires, de poivrons, de viande et de lait. Un nouveau modèle d'estimation des risques individuels de pollution à long terme par les pesticides a été proposé comme un calcul de l'action combinée de 9 facteurs de risque, dont les génotypes individuels, l'âge, le mode de vie et les taux d'exposition orale personnelle aux pesticides. La capacité prédictive de ce modèle a été analysé et il a été montré que le score final des risques sanitaires individuels correspondait au développement de maladies chroniques. Un niveau élevé d'aberrations chromosomiques a été mis en évidence pour les manifestations de risques génétiques individuels. L'influence combinée de tous les facteurs de risque a révélé des contributions de 24,7 % pour l'état de santé et de 14,2 % pour le statut génétique, tandis que les autres impacts sont attribuables à tous les facteurs non comptabilisés.